Eleglide est un fabricant qui propose de très bons vélos électriques. Ce test va vous présenter le Eleglide Citycrosser qui est un très bon produit.
Grâce à l’assistance électrique, un vélo électrique est nettement moins fatigant à conduire qu’un vélo classique. Cela fait de ce type de véhicule une alternative attrayante à la voiture ou aux transports en commun en ville, du moins pendant la période la plus chaude de l’année. L’Eleglide Citycrosser convient en premier lieu comme vélo électrique pour la ville, mais il combine le design avec des éléments d’un vélo de trekking et d’un VTT.
Caractéristiques du Eleglide Citycrosser
Les personnes qui se déplacent en ville sur deux roues doivent faire attention à certaines caractéristiques d’équipement. Une sonnette – mais pas de klaxon – ainsi qu’un éclairage à l’avant et à l’arrière avec des réflecteurs sont obligatoires. A cela s’ajoutent des réflecteurs orange dans les rayons et les pédales. Le vélo d’Eleglide possède tout cela, mais tente de donner une impression de robustesse et de sportivité, du moins visuellement.
Comme d’habitude, le Citycrosser d’Eleglide arrive au client partiellement prémonté dans un grand carton. Les acheteurs doivent encore fixer le guidon, la selle, le garde-boue avant ainsi que le porte-bagages avec le feu avant, le feu arrière, la sonnette et les pédales. Les outils nécessaires ainsi qu’un mode d’emploi sont fournis.
Ce qui semble très simple au premier abord s’avère être un véritable casse-tête. Les instructions sont certes disponibles en plusieurs langues et les erreurs de traduction sont limitées. Cependant, certaines étapes de montage ne sont décrites que de manière rudimentaire et les dessins sont parfois incomplets. Il faut faire particulièrement attention aux vis, qui sont de différentes longueurs et largeurs. Le manuel ne permet pas de savoir au premier coup d’œil laquelle doit être utilisée.
L’ordinateur de vélo est déjà intégré dans le guidon, le montage se fait rapidement. En outre, il faut fixer l’étrier de frein sur la fourche, ce qui est plutôt inhabituel. Le montage de l’éclairage avant, du garde-boue avant et du porte-bagages s’avère étonnamment long. Ainsi, nous avons passé au total plus de deux heures à visser. C’est nettement plus long que lors des autres tests. Ensuite, il faut gonfler les pneus et, le cas échéant, régler et resserrer correctement les freins. Au début, le frein avant avait un peu tendance à frotter.
Le guidon est large et orienté presque droit, comme on le voit sur les vélos de trekking. Les poignées de commande se trouvent à droite. L’écran LCD se trouve à gauche et affiche la vitesse en kilomètres par heure, le niveau d’assistance sélectionné ainsi que les kilomètres parcourus – mais pas le kilométrage total. La lisibilité est également assurée en plein soleil. La touche supérieure active l’ordinateur de vélo et l’entraînement électrique, la touche inférieure allume et éteint l’éclairage avant. Au total, cinq niveaux d’assistance sont disponibles, que l’on sélectionne à l’aide des touches plus et moins. Il n’y a cependant pas de port pour charger un smartphone.
L’éclairage avant assure un éclairage suffisant et est alimenté par l’électronique de bord. Ce n’est toutefois pas le cas du feu arrière, ce qui est dommage. Il s’agit uniquement d’un feu arrière à LED avec des piles AAA – lorsque celles-ci sont vides, il n’est pas possible d’alimenter le feu avec l’accu de bord.
Comme il ne s’agit pas d’un vélo à cadre bas, mais d’un cadre diamant, il est moins adapté aux personnes portant une jupe ou aux personnes âgées. La hauteur de la selle est réglée par un système de serrage rapide. La selle elle-même est confortable, mais assez sportive. Lors d’une longue randonnée, il pourrait être inconfortable de s’y asseoir à la longue. Le Citycrosser n’est toutefois pas fait pour les poids lourds. La charge maximale est de 124 kilos.
Pour un vélo électrique adapté à la ville, l’Eleglide Citycrosser est extrêmement léger avec à peine 21 kilos. En combinaison avec le puissant moteur électrique, le Pedelec accélère rapidement jusqu’à 26 kilomètres par heure. Même si l’assistance électrique s’arrête à partir de cette vitesse, il est possible de faire passer le vélo à une vitesse encore plus élevée sans grand effort. Le changement de vitesse avec les sept vitesses se fait sans problème. Toutefois, les freins à disque avant et arrière sont un peu trop faibles. Nous avons dû procéder à un nouveau réglage et le frein avant a un peu frotté.
La batterie peut être retirée du cadre et déverrouillée à l’aide d’une clé. Il est ainsi possible de recharger confortablement la batterie à la maison avec le bloc d’alimentation correspondant, sans devoir emporter tout le vélo. La capacité de la batterie lithium-ion est de 360 wattheures. C’est relativement peu par rapport au vélo électrique Fafrees KRE 27.5.
La durée de vie de la batterie dépend de nombreux facteurs, comme le poids de l’utilisateur, la vitesse, le niveau d’assistance choisi et la nature du sol. Lors d’un test d’environ 30 kilomètres sur une surface plane l’indicateur de la batterie était encore à 60%. Nous considérons qu’environ 65 kilomètres constituent une autonomie réaliste en ville.
Pour conclure, le Eleglide Citycrosser est un très bon vélo électrique pour une utilisation urbaine.
Passionné de sport, Marc teste de nombreux vélos et autres pour vous partager ses conseils.