Comme vous allez le voir à travers ce test, le Fiido D11 est un vélo électrique qui a pas mal d’atouts, que ce soit son moteur ou bien son design.
Caractéristiques du Fiido D11
Le cadre en aluminium exceptionnellement minimaliste du Fiido D11 correspond à ce que nous recherchions. De couleur bleu mat, il part du guidon, d’abord droit, puis légèrement courbé, jusqu’au support de la roue arrière. La fourche de la roue avant est même en alliage de magnésium. Le cadre est très fin, presque filigrane. Vous pouvez même négliger les soudures, qui sont clairement trop épaisses.
Le secret de la barre transversale fine : Fiido cache la grande batterie non pas dans le cadre, mais dans la tige de selle. Qu’il s’agisse de la lampe, de la selle, du guidon ou du support d’écurie : tout semble être fait d’une seule pièce. Néanmoins, de petites imprécisions transparaissent encore et encore. Par exemple, les pédales frottent sur la peinture lorsque le support est déplié.
Néanmoins, tout est super chic, s’il n’y avait pas le routage disgracieux des câbles. Comme sur tous les vélos Fiido que nous avons testés jusqu’à présent, de nombreux câbles sont fixés en spirale et passent du guidon à l’avant et ne s’enfoncent dans le cadre qu’au niveau de la roue avant. Cela nuit à l’aspect élégant de l’ensemble.
Sur le guidon lui-même, en plus des deux poignées de frein, il y a un accélérateur pour le pouce, le changement de vitesse à 7 vitesses, deux boutons pour les lumières et le klaxon, et l’ordinateur du vélo. L’ordinateur semble être le même que sur tous les vélos Fiido que nous avons testés jusqu’à présent. Outre la vitesse actuelle, il affiche également la charge de la batterie en quatre barres et les kilomètres parcourus.
Le mécanisme de pliage fonctionne bien, sans briller par une ingéniosité particulière. Pour le plier, il faut pousser la tige de selle vers le bas jusqu’à la butée par le biais de l’attache rapide, tourner le guidon vers l’arrière de quelques degrés si nécessaire, également par le biais d’une attache rapide, le plier sur un levier de sécurité, et enfin, dans la dernière étape, plier également le cadre au milieu. Ce dernier est fixé par un levier étanche. Insolite : les pédales, qui sont en grande partie en métal, ne peuvent pas être pliées. Cela coûte quelques centimètres lorsqu’elles sont pliées, mais elles donnent une impression plus stable que la plupart des pédales pliantes. Dans l’ensemble, les dimensions en longueur × largeur × hauteur sont réduites de 142 × 52 × 100 centimètres à 86 × 50 × 74, ce qui signifie que le Fiido D11 ne bat pas de records, mais qu’il se glisse aussi dans les petits coffres de voiture. Fiido n’a pas pensé à un petit aimant comme celui qui équipe le Kalkhoff Endeavour 1.B Move, qui permet de garder le vélo plié.
Fiido annonce sur la page de la campagne Indigogo du Fiido D11, qui a été menée à bien, que le vélo ne pèse que 12,9 kilogrammes sans la tige de selle à batterie. Le produit fini ne tient pas cette promesse, puisqu’il pèse 14,6 kilogrammes. Si vous ajoutez les 3,3 kilogrammes que pèse la selle avec la batterie, vous obtenez un poids total de 17,8 kilogrammes. Cela le place quelque part entre le vélo pliant électronique le plus léger que nous avons testé. Bonne chose : la charge maximale est de 120 kilogrammes.
La hauteur de la selle est très variable avec 85 à 115 centimètres. Néanmoins, le Fiido D11 n’est que partiellement adapté aux personnes mesurant plus de 180 centimètres. Le guidon ne mesure que 100 centimètres de haut.
La conduite est très douce et agréable. Grâce aux jantes de 20 pouces avec pneus, qui sont larges pour un vélo pliant, même les bosses et les petits nids de poule ne posent aucun problème. Il n’y a pas de suspension. Cependant, certains acheteurs pourraient avoir mal aux fesses lors de longues randonnées, car la selle n’est pas très souple.
La boîte de vitesses à 7 rapports est vraiment bonne. Remarquable : le rapport le plus bas traduit assez finement pour maîtriser les passages parfois un peu plus raides. La vitesse la plus élevée convient également pour pédaler à 25 kilomètres par heure, à l’image de ce que l’on peut voir sur le Haibike SDURO Trekking 4.0.
Sur l’ordinateur, le coureur peut choisir entre trois niveaux de soutien différents. Le premier permet de pédaler jusqu’à 10, le deuxième jusqu’à 15 et le troisième jusqu’à 20 kilomètres par heure. La D11 peut accélérer jusqu’à 25 kilomètres par heure sans pédaler, en utilisant uniquement le levier de pouce placé de manière ergonomique. Le moteur de 250 watts est suffisamment puissant.
La puissance du moteur peut être réglée finement par le levier, l’assistance à la pédale ne connaît que les états marche et arrêt. Le moteur met un certain temps avant de s’allumer et aussi un certain temps avant de s’éteindre. Nous n’avons pas pu débloquer le Fiido D11 à des vitesses plus élevées par une simple astuce, comme c’est généralement le cas avec les vélos Fiido.
Le Fiido D11 est doté d’une nouvelle fonctionnalité intéressante : si vous appuyez à fond sur l’accélérateur pendant environ 15 secondes, il se » verrouille » en place et continue à donner les pleins gaz même après que vous l’ayez relâché. Cela soulage le pouce lors des longs trajets. Néanmoins, l’accélérateur est plus une malédiction qu’une bénédiction.
La batterie n’est pas située au milieu du cadre ou complètement à l’extérieur, sur le Fiido D11 elle est cachée dans la tige de selle. Le cadre est ainsi plus fin. La tige de selle avec batterie a un diamètre d’environ huit centimètres et peut être complètement retirée. Cela signifie que le Fiido D11 peut être laissé dans le parking souterrain pendant que la batterie se recharge à la maison. Le bloc d’alimentation de 82 watts inclus a besoin de six bonnes heures pour charger complètement la batterie de 417,6 watts-heure.
Une fiche à trois broches alimente ensuite le vélo pliant électrique en énergie à partir de la batterie. Cette prise fait une impression de stabilité. Cependant, cela peut prendre un certain temps avant de s’y habituer, surtout au début.
Un peu inhabituel : avant le départ, un petit bouton poussoir allume la batterie, et ce n’est qu’ensuite que l’ordinateur du vélo réagit. Juste en dessous du bouton-poussoir se trouve un feu arrière lumineux, qui se met à clignoter lorsque le frein est actionné.
Conclusion
A la fois légère, compacte et puissante, le Fiido D11 sera un très bon choix de vélo électrique pour faire ses déplacements journaliers.
Passionné de sport, Marc teste de nombreux vélos et autres pour vous partager ses conseils.