Turbo Vado SL

Le nouveau Specialized Turbo Vado SL est un véritable poids plume. La raison en est le moteur Specialized SL 1.1, également nouveau, que les Américains ont développé en collaboration avec le fournisseur de véhicules nucléaires Mahle et qui est également installé dans le Specialized E-MTB Turbo Levo SL.

Selon Specialized, le moteur ne pèse que 2 kilogrammes, soit environ un kilogramme de moins que les moteurs de taille moyenne comparables de Bosch, Shimano ou Brose. Il dispose de trois niveaux de support, qui peuvent être configurés individuellement par le conducteur via l’application de contrôle de mission de Specialized. Avec une puissance maximale de 245 watts et un couple de 35 Newton-mètres, il est plutôt faible sur le papier.

Le moteur est alimenté par une batterie de 325 watts-heure, qui est insérée dans le tube inférieur du vélo électrique et ne peut malheureusement pas être retirée pour être rechargée. Si les 325 watts-heures ne suffisent pas, une batterie externe supplémentaire de 165 watts-heures peut augmenter la capacité de 60 %. La batterie supplémentaire est fixée à l’un des deux supports par une sorte de porte-bouteille et reliée au bloc moteur par un câble.

En ce qui concerne les vitesses, Specialized utilise un système de dérailleur Shimano avec des vitesses 1×12 ou 1×10 sur le nouveau Turbo Vado SL – selon le modèle. Le freinage se fait avec des freins à disque hydrauliques de Tektro avec des disques de 170 mm.

Avis sur le Turbo Vado SL

Le Specialized Turbo Vado SL est disponible en deux variantes de modèles : 4.0 et 5.0. Les deux variantes de modèles sont disponibles soit en version EQ avec feux, garde-boue et porte-bagages arrière – ou en variante uniquement avec feux. Les prix varient entre 3000 et 4200 euros.

L’éditeur d’ELEKTROBIKE Holger Schwarz a déjà pu tester le Specialized Turbo Vado SL en version 5.0 EQ. La question la plus passionnante que notre collègue s’est posée avant le test : Que fait le nouveau disque SL 1.1 ?

Notre testeur a été particulièrement impressionné par le fonctionnement très harmonieux du moteur. Il supporte très bien et n’est pas particulièrement bruyant – ce n’est que dans les montées les plus raides que son niveau sonore augmente de manière audible. Lorsque la limite de 26 km/h est dépassée, il s’éteint doucement, le conducteur retourne dans la zone d’appui, puis la conduite reprend en douceur.

Et qu’en est-il du pouvoir ? Avec la SL 1.1, le conducteur ne doit pas s’attendre à la puissance brillante d’une Bosch Performance Line CX, d’une Shimano Steps E8000 ou d’une Brose Drive S. Le moteur fournit un soutien modéré. Sur le plat, cependant, c’est tout à fait suffisant ; en montée, le conducteur doit certainement pédaler un peu plus fort qu’avec les moteurs intermédiaires de la compétition mentionnée ci-dessus. Cependant, ces derniers ont également au moins deux fois plus de puissance à offrir en termes de couple maximal.

Ce qui est agréable avec le Specialized Vado SL, et que l’on retrouve sur le B’Twin Rockrider 340, c’est qu’il peut être conduit très confortablement sur le plat, même avec peu d’assistance ou avec le moteur éteint – presque comme un vélo classique sans entraînement électrique. Cela permet d’économiser la capacité des piles, ce qui signifie que la pile relativement petite de 340 watts-heures est épargnée.

Le contrôle des trois niveaux d’assistance est possible facilement et en douceur grâce à deux boutons situés sur le guidon gauche, un bouton de suralimentation supplémentaire donne au pilote la possibilité de passer immédiatement au niveau d’assistance le plus élevé. Le Specialized Turbo Vado SL dispose également d’une aide à la poussée.

L’écran monochrome situé au centre du cockpit affiche de manière clairement lisible des données de base telles que la vitesse actuelle, le niveau de charge de la batterie (sous forme de barre et d’indication en %) et le niveau d’assistance sélectionné. En outre, le conducteur a la possibilité de programmer individuellement l’ordinateur de bord avec de nombreuses autres données.

Sur le tube supérieur de la roue se trouve le « Turbo Connect Unit », TCU en abrégé. Le conducteur peut activer ou désactiver l’e-drive et sélectionner les niveaux d’assistance via cette unité. La capacité de la batterie et le niveau de soutien sélectionné sont affichés sur l’UTC sous forme de LED bleues. Cependant, le conducteur regarde plus souvent l’écran que le TCU pour lire les données, car sinon il doit trop regarder vers le bas et s’éloigner de ce qui se passe devant lui.

La position assise sur le Specialized Turbo Vado SL est confortable – légèrement penchée vers l’avant, mais pas trop sportive. Le vélo peut être dirigé avec agilité sans paraître nerveux. Le guidon relativement large donne au vélo électrique une stabilité supplémentaire. Les dérailleurs à 12 vitesses – un mélange des groupes SLX et XT de Shimano – passent les vitesses avec précision, et les freins à disque Tektro fonctionnent également de manière fiable.

Il est intéressant de noter la suspension du Specialized Turbo Vado SL 5.0 EQ. Les éléments de suspension ne sont pas visibles de l’extérieur. Mais Specialized a intégré une suspension interne dans la fourche en carbone, appelée Future Shock. Cela permet un débattement de suspension de 25 millimètres et offre un confort supplémentaire au niveau des talons ou des surfaces inégales. Cependant, c’est sur l’asphalte lisse que la bicyclette électrique est la plus confortable. Plus la surface est accidentée, plus les pneus étroits et non profilés atteignent leurs limites.